20E ACC AMÉRICAIN
The First Postulate
Après avoir annoncé la mise au clair lors du Congrès de la mise au clair, L. Ron Hubbard consacre le 20e ACC américain à redéfinir complètement les fondements. Et alors qu’il disait aux étudiants : « Lors de chaque progrès en Dianétique ou en Scientologie, nous sommes passés d’un point où nous étions capables d’aider quelques personnes au point où nous sommes capables d’aider de nombreuses personnes », L. Ron Hubbard leur a enseigné comment mettre au clair des quantités de personnes. Cela a commencé par la technologie pour amener le préclair à participer, en d’autres mots, pour être en-séance. Comme les originations des préclairs incorrectement maniées étaient la raison principale pour laquelle ceux-ci n’étaient plus en-séance, L. Ron Hubbard s’est étendu en détail sur la façon de s’assurer qu’ils restent en-séance. Et ce n’était pas tout, car ces conférences contiennent aussi une richesse de nouvelles données — comment auditer le Roc, un incident au cœur même du mental réactif ; une description de l’Atome, un engramme antérieur aux Facteurs ; et la présentation de découvertes cruciales sur des phénomènes à l’électromètre. Avec des auditeurs exercés jusqu’à ce qu’ils connaissent ces données par cœur, L. Ron Hubbard a fait de ce 20e ACC le standard pour la formation d’auditeurs professionnels. Quant à la mise au clair de quantités de personnes, la Scientologie a alors pris une expansion sans précédent, même au départ de L. Ron Hubbard pour l’Angleterre où il allait annoncer la prochaine percée au nom de la mise au clair à grande échelle — percée similaire à celle des premiers jours de la Dianétique.
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Nous pouvons dire maintenant que quelques centaines voire quelques milliers de Clairs sont en vue. Cent mille clairs pourraient changer la civilisation de la Terre.
Nous sommes sur la bonne voie. — L. Ron Hubbard
Avec l’achèvement du 19e cours d’instruction clinique avancé, L. Ron Hubbard avait atteint un but fixé avant même la publication de La Dianétique : la puissance de la pensée sur le corps. En effet, si les auditeurs avaient toujours été capables de produire des miracles avec les préclairs, il avait tant peaufiné la technologie que désormais tout auditeur bien formé pouvait produire un Clair régulièrement. Si ce point a déjà été précisé, il vaut cependant d’être répété : depuis 1947, L. Ron Hubbard avait toujours été capable de faire des Clairs. C’est ainsi que depuis les premiers jours où La Dianétique avait été disponible en librairie et avait commencé à grimper sur les listes de best-sellers, sa préoccupation la plus grande avait été de mettre au point des procédés que les autres — c’est-à-dire les auditeurs du monde entier — pourraient utiliser avec chaque préclair afin d’accomplir ce même résultat : Clair.
Et maintenant, en 1958, les années de progrès constants et souvent fulgurants avaient finalement culminé avec la production de 15 Clairs. Ce but, longtemps recherché et annoncé comme il se devait, avait été obtenu lors d’audition d’étudiants où même la supervision avait été assurée par des instructeurs autres que L. Ron Hubbard — le 19e ACC.
Le moment était historique et le triomphe avait été célébré au cours du Congrès de la mise au clair durant lequel, dans une série de conférences extrêmement importantes, L. Ron Hubbard avait annoncé devant un parterre de scientologues enthousiastes que la mise au clair à grande échelle était maintenant une réalité. Aujourd’hui, ces conférences constituent le seul congrès filmé dans lequel on peut entendre et regarder l’annonce de la réalité de la mise au clair.
La mise au clair étant maintenant un fait accompli, L. Ron Hubbard consacra alors le 20e cours d’instruction clinique avancée américain, à Washington, à un résumé exhaustif des fondements de l’audition du point de vue de tout ce qui avait été appris durant ces années intenses de recherches et de découvertes. En d’autres termes, non seulement quels procédés auditer et pourquoi, mais quelque chose d’encore plus fondamental — l’aptitude et l’application technique exigées de la part d’un auditeur afin de faire naître chez le préclair la disposition à être audité ainsi que sa pleine participation dans la séance — concrètement, le fait d’être en-séance :
« Eh bien, ce que l’audition est efficace s’ils sont réellement en-séance ! Et ce qu’elle est inefficace s’ils ne le sont pas ! Maintenant, qu’est-ce qu’un problème de temps présent si ce n’est cette activité qui se passe dans l’univers physique et qui permet à l’attention du pc d’être extérieur à la séance et hors du contrôle de l’auditeur et par conséquent hors de l’audition.
« Si vous pensez que ce n’est pas sérieux, regardez les profils avant et après vingt-cinq heures d’excellente audition professionnelle sur un pc qui avait un problème de temps présent depuis le début qui n’a pas été résolu et qu’il n’a pas dit à l’auditeur et qui est ainsi resté masqué et enterré. Vous n’obtenez pas de changement de personnalité, pas de changement de Q.I., pas d’élimination des maladies psychosomatiques ou quoi que ce soit d’autre.
« Cela vous donne une idée de l’importance de ce facteur. Sacrément important, s’il peut empêcher tout procédé effectué de fonctionner. Par conséquent, ce facteur doit être supérieur à tout procédé effectué. »
D’où une panoplie d’outils à la disposition des auditeurs pour accomplir cette condition préalable à chaque séance : le pc disposé à être là, disposé à être audité et disposé à suivre les commandements de l’auditeur. Cependant, c’était loin d’être tout ; en effet, L. Ron Hubbard enseigna à ces auditeurs toute une panoplie de nouvelles percées et de nouvelles découvertes. Exemple caractéristique : des conférences entières consacrées au traitement du Roc, défini par L. Ron Hubbard comme le noyau du mental réactif. Puis il y avait l’engramme commun à tous les thétans, l’Atome, avec la description additionnelle de comment il précède les Facteurs. Il y avait là également son explication supplémentaire de l’utilisation de l’électromètre ainsi que ses découvertes cruciales sur les réactions de l’aiguille : l’origine de l’aiguille «stage-four» ainsi que la théorie exacte et les mécanismes de ce qui allait devenir le célèbre exercice à l’électromètre numéro 16, Produire des réactions de l’aiguille. Il y avait aussi toute une série d’applications techniques, dont chacune d’elles était fondamentale :
- le premier postulat — le non-savoir est le dénominateur commun au fait de ne pas être Clair ; en effet la solution du préclair aux problèmes fondamentaux de la douleur et de l’inconscience était de ne-pas-savoir ;
- la mise au clair — le cœur de la mise au clair est le principe que la destruction est totalement dépendante de la création qui l’a précédée. S’occuper de la création toute seule élimine la destruction ;
- Le changement, les problèmes, l’aide, créer et la responsabilité — les cinq boutons trouvés dans toute aberration, dont on doit s’occuper pour faire un Clair ;
- l’auditeur — comment l’auditeur est le « dieu » de la piste de temps du préclair et l’« envahisseur de vie privée professionnel » ;
- l’intérêt de l’auditeur — la trame de l’audition dépend de l’intérêt de l’auditeur ;
- les originations — plus de préclairs sortent de séance en raison d’originations mal traitées que pour toute autre raison ;
- les progrès du cas — comment les contrôler à l’aide d’échelles et de tests ;
- l’éducation — c’est l’éducation qui fait l’OT.
Avec ces auditeurs formés et exercés au point de pouvoir réciter les principes de base dans leur sommeil, le cours s’était avéré si efficace que L. Ron Hubbard allait désormais établir le 20e ACC comme le standard pour toute la formation professionnelle d’auditeur.
Les aptitudes de l’auditeur ayant maintenant atteint un nouveau pallier, résultant dans la production de Clairs de manière routinière, la dissémination et l’intérêt pour la Scientologie allaient s’accélérer pour atteindre des niveaux sans précédent. De Perth, en Australie, arrivaient des nouvelles de 100 étudiants inscrits à un cours d’introduction, 90 à 100 autres à un cours avancé, une douzaine de groupes d’études dirigés par des auditeurs à l’extérieur et l’organisation inondée de coups de fil de la part de personnes intéressées. Au même moment en Grèce, le livre Scientologie : les fondements de la vie avait été traduit, mettant ainsi le Livre Un de la Scientologie à la disposition des héritiers des plus grands philosophes du monde. Pendant ce temps-là, des milliers d’exemplaires de La Dianétique continuaient à se vendre, deux cent cinquante mille exemplaires de la version reliée avaient déjà été vendus et des maisons d’édition négociaient maintenant avec L. Ron Hubbard pour publier une version brochée afin de répondre à la demande. Ce n’était pas tout : les films des conférences du Congrès de la mise au clair étaient présentés dans 27 villes des États-Unis et plus tard en Angleterre. Ils étaient si populaires que les gens venaient de villes voisines pour assister aux projections, puis se formaient à leur tour aux dernières techniques, recommençant ainsi le cycle chez eux.
Cependant si telle était l’expansion de la Scientologie dans le monde alors que l’automne 1958 approchait, il restait tout ce que ce nouveau pallier technique allait apporter. En fait L. Ron Hubbard s’apprêtait à monter à bord du navire Statendam, en partance pour Londres. Il allait non seulement donner sa conférence la plus connue au célèbre Royal Empire Society Hall, mais sa visite allait aussi lui permettre de révéler une autre percée d’importance — un progrès qui allait rappeler les premiers jours de la Dianétique.